Raphaël SEGUIN (1891-1917)
Sur le monument de
Thorigny-sur-Marne, le nom du Sergent SEGUIN Raphaël y figure. En faisant des
recherches, on apprend qu’il est né le 18 décembre en 1891 à Thorigny-sur-Marne.
En 1911, il est recensé sous le numéro de matricule 442 à Coulommiers et son matricule
au corps d’appartenance est le n°3947, soit
3 ans avant le début de la Grande guerre. Il passe ses classes et est promu au
grade de Sergent dans le 31e régiment d’infanterie à la 7e
compagnie. Le 31e régiment d’infanterie était en garnison au 1er
bataillon de Melun, sa compagnie a été détachée dans un des régiments de Paris afin de renforcer les troupes. Du début de la guerre en 1914 à sa mort en
1917, son régiment est rattaché à la 10e division d’infanterie,
prévu pour défendre ou faire une offensive au Nord-est de la France qui
appartient au 5e corps des
armées de la IIIe armée. Son régiment participe donc à la Bataille des frontières
près de Longuyon et à la contre-offensive de la Marne en 1914, à la prise de
Vauquois le 1er Mars 1915, puis aux Combats en Argonne. En 1916, il
participe à la bataille de la Somme à Péronne, puis son régiment effectue une
offensive à l’Aisne en Champagne. Enfin en 1917, il combat à Berry-au-Bac.
Il meurt le 29 mars 1917, des suites de ses blessures.
Le nom de SEGUIN
Raphaël est reporté sur le registre des « Morts
pour la France » de
la commune de Montevrain en Seine et Marne le 27 juillet 1917.Il meurt le 29 mars 1917, des suites de ses blessures.
Suite à de nombreuses recherches dans les archives historiques,
j’ai découvert un livre retraçant le parcours du régiment, intitulé « Historique
succinct du 31e Régiment d’infanterie » ,
où on trouve de multitudes informations concernant des récits sur les activités quotidiennes et les
combats menés durant la période de la grande
guerre. En lisant un passage du livre, j’ai pu faire un rapprochement du jour
et du lieu où le sergent SEGUIN Raphaël aurait
pu être blessé. C’était peut-être, au cours d’une des batailles
dans l’Aisne, au Bois des Buttes (période du 11 décembre 1916 – 05 janvier 1918). Ceci est un extrait
relatant le récit des journées passées
avant sa mort :
<< Le régiment se rend au camp de Lhéry (Sud de
Jonchery) pour une période d’instruction. C’est là qu’il (le régiment)apprend qu’il doit ,
avec la 5e CA, participer à l’offensive du 16 Avril 1917 et que le
secteur du Bois des Buttes lui est affecté. Enfoncé dans nos lignes comme un énorme
bastion, le bois des buttes domine tous le pays de Craonne à Berry-au - Bac. Sa
puissance défensive est considérable. Il constitue une véritable forteresse,
prenant d’enfilade les lignes françaises. Sur les sommets, sont installés de
nombreux observatoires à l’épreuve, dont les vues s’étendent au loin derrière
notre tête de pont en avant de l’Aisne.
Du 05 Février au 02 Avril 1917. Le 31ème Régiment
occupe le sous-secteur des buttes, période rendue pénible par sa longueur, l’agitation
grandissante et les réactions de plus en plus violentes de l’ennemi, mais pendant laquelle s’effectue le travail lent, minutieux et compliqué de la préparation
de l’attaque. >>
Le 29 mars 1917, on pourrait imaginer que le Sergent SEGUIN
avec sa compagnie ont été pris à partie par un feu nourri de l’ennemi en voulant défendre une position stratégique. Soudain, une balle ou un obus de mortier venu de nulle part
frappa de plein fouet le sergent SEGUIN, le blessant mortellement. Il fut
évacué en urgence dans une ambulance où il décéda lors de son transport en direction de Jonchery-sur-Vesle.
Le Plan d’attaque du bois des
buttes et de la ville-aux-bois.
Perrine DAO, 1èreS3
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