lundi 29 décembre 2014

Gabriel Joseph Marchand, Chessy

Gabriel Joseph MARCHAND est né le 5 mai 1882 à Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine et Marne. Il a été recensé à Melun en 1902, dans le 346ème Régiment d'infanterie en tant que sergent, son n° de matricule était :     - au corps: 12064
                                                           - au recrutement: 112


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346ème régiment dans les tranchées.


Le 346ème Régiment d'infanterie a été créé en août 1914, il est composé de 36 officiers, 162 sous officiers et 1958 soldats. Le 346ème Régiment est sous les ordres du commandant Roland Cadet  jusqu'au 18 octobre 1914 car il a été grièvement blessé à la bataille de Lironville. Il est remplacé par le chef de bataillon Gillot. Le Régiment a participé à la bataille de l'Aisne, la bataille de Verdun, la seconde bataille de la Marne et aux combats du Bois-le-Prêtre. Le sergent Marchand a participé à la bataille de Verdun, son régiment se trouvait dans les tranchées, leur mission était de garder cette position car elle était stratégique pour les allemands.Il a aussi participé aux combats du Bois-le-prêtre.

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Grenadiers-Bombardiers et Obusier Aasen du 346ème régiment à Verdun en septembre 1916.  

Le 8 septembre 1916 Gabriel Joseph Marchand est porté disparu le long de la Meuse devant Verdun, présumé tué à l'ennemi. Le jugement "Mort pour la France" lui sera rendu le 19 février 1917, soit 1 an après sa mort. Il n'a pas de tombé à son nom, mais il est inscrit sur le monument aux morts de Chessy.

Maxime Durand 1ère ES3

mercredi 10 décembre 2014

Pierre Antoine Albert LECLERE, Lagny-sur-Marne

Pierre Antoine Albert LECLERE est né le 10 juin 1890 à Paris dans le 10e arrondissement, de François Jean Baptiste Joseph et de Leonie Huchard. Notre soldat mesurait 1m65, était châtain clair, avait les yeux marrons foncés, un grand front et le visage assez rond; (il avait comme particularité d'avoir le nez légèrement tordu à gauche). Il était employé de commerce.

D'après des souvenirs de ma famille, il avait une soeur, Marguerite LECLERE né le 20 janvier 1885 (Paris 10e aussi) de 5 ans son aînée. Après la mort de son unique frère, étant une fille elle n'a pu faire perdurer le nom de ses ancêtres. Cependant, elle a eu trois fils dont les 2 aînés qui ont participé à la 2nde Guerre-Mondiale.. Des lettres témoignent de ce qu'elle a pu ressentir après avoir perdu son frère lors de la Grande Guerre, et, après quelques jour d'incertitude, a appris la mort de son fils ainé (Jacques Bourgeois) alors qu'elle était toujours sans nouvelles du second.

Il ne semble pas que Pierre-Antoine ait été marié et qu'il ait eu des enfants. Il a certainement vécu à Paris 10e avant que la famille ne déménage à Lagny au 1 rue du Colonel DURAND (1908), cependant, selon la fiche matricule de Pierre, il vivait à Londres  jusqu'à son départ au front.

Il fût convoqué dès le 1er août 1914.  
Il faisait partie du 416e régimentd'infanterie. Or, le 416e régiment d'infanterie fût créé le 1er avril 1915 à Montpellier. J'ai d'ailleurs retrouvé le carnet de bord d'un soldat qui retrace quasiment tout le parcours du 416e, ce soldat ayant survécu à la guerre.

Comme notre soldat avait eu 20 ans en 1910, on peut supposer qu'il a fait partie d'un autre régiment avant 1915, mais j'ignore lequel. Les hommes qui le composaient (dernières pages) étaient majoritairement du Centre et du Midi. Ceux qui venaient du Nord et de l'Est s'étaient repliés dans la 16e région. Pierre était sergent depuis le 27 septembre 1912, il avait donc fini son service militaire lors de son départ à la guerre. Il avait été recensé en 1910 à Coulommiers et était le n°412.
 
Le 416e (pages 6 à 8) est formé de 3 bataillons et de 3 sections de mitrailleuses (la compagnie de mitrailleuses ne sera constituée que le 15 avril).
Tout le régiment se trouve à proximité des Garrigues, terrains incultes, favorables aux manoeuvres et à l'établissement des champs de tir de circonstance. Le régiment est amalgamé et instruit pendant une vingtaine de jours.

Pendant longtemps on croit que le régiment est destiné à l'armée d'Orient mais il embarque le 5 avril à Montpellier et débarque à Cuperly (Champagne) le 7 avril.
Du 3 au 24 septembre 1915, le régiment campe entre le village de Somme-Suippes et la Maison Forestière. Les troupes occupent des abris constitués par des charpentes recouvertes de tôles ondulées ou de papier goudronné.
Ces abris sont vieux. La vermine et les rats y abondent. Tous les quinze mètres il y a un abri d'une dizaine de mètres. Ces parties de boyaux recouvertes sont destinées à abriter les troupes d'assaut et à amener les troupes de renfort sans avoir trop à souffrir des tirs de barrage.

Carte de la Bataille de Champagne

Une attaque est prévue pour le 25 (septembre) mais finalement, à 21 heures arrive le contre-ordre : l'attaque est remise au 26 au petit jour. Le régiment passe la nuit dans une prairie aux abords de la route de Souain à Tahure et du camp d'Elberfeld. Il fait très sombre et il tombe un peu de pluie.
Le 26 au matin, l'artillerie prépare l'attaque. 
Malheureusement sa progression a été gênée par la pluie et les difficultés du déplacement. Par suite du mauvais temps l'observation est difficile. La préparation est faible. De plus des difficultés sont rencontrées, car les deux camps sont également protégés et bien défendus: les pertes sont donc grandes des deux côtés.
La journée du 26 a été sanglante pour le 416e. Les unités se reforment dans la nuit du 26 au 27. Dans la matinée du 27, elles prennent leurs dispositions pour une nouvelle
attaque qui sera précédée d'une préparation d'artillerie.

Plan de stratégie militaire (Tahure)




Carte postale de la Champagne (1915)

Pierre est mort lors de cet assaut, le 26 septembre 1915 à Tahure (Marne) lors de la Bataille de Champagne; il est reconnu "mort à l'ennemi" soit mort au combat le 29 mars 1916.

Il semble que sa sépulture n'ait pas été retrouvée.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts (tous conflits) du cimetière de Lagny. Ce monument a remplacé l’ancien monument détruit par les Allemands pendant l’occupation de la seconde guerre mondiale car jugé "trop antigermanique". 

Victoria MIMON, première ES3








Georges RISBEC, CHESSY

Georges RISBEC est né le 7 février 1887 à Claye-Souilly, il a été recensé à Coulommiers en 1904 avant d’être intégré comme 2nd classe dans le 276e régiment d'infanterie. Georges était d'après les archives de Seine et Marne, un homme chatain aux yeux gris-bleu et mesurait 1m72.Il était manouvrier avant de partir en guerre.Il a été tué à l'ennemi le 12 Janvier 1915 à Crouy dans l'Aisne.

 

Le 276e régiment d'infanterie a été formé le 2 août 1914. Alors, il ne comptait que deux bataillons dirigés par le Lieutenant Colonel LEJEUNE. En 1914 le régiment participe à 13 batailles, dont la bataille de la Marne où 300 hommes trouveront la mort.
En 1915, ce régiment d'infanterie combat entre le 8 et le 12 janvier à Crouy (Bataille de Crouy) dans l'Aisne.

Georges RISBEC a été déclaré "mort pour la France" le 17 juin 1920 à Meaux et est enregistré dans la commune de Chessy. Aucune sépulture de guerre ne lui est attribuée. Sa tombe est donc le monument aux morts de Chessy.

Alexandre COZIEN, Première ES3.

Eugène MARIN, Dampmart

Eugène MARIN est né le 27 décembre 1894 à Favières en Seine-et-Marne (77). Avant d'être recensé, il vivait à Dampmart où il travaillait en tant que manouvrier.D'après le registre-matricule numérisé par les Archives du 77, il était châtain aux yeux marrons clairs et mesurait 1 mètre 72, ce qui était largement supérieur à la moyenne à l'époque. Il est recensé en 1914, à Coulommiers, à l’âge de 20 ans dès le début de la 1 ère Guerre Mondiale. Il est intégré dans le 106ème Régiment d'Infanterie avec le grade de soldat de 2ème classe. Le 20 février 1915, il est porté disparu aux Eparges, présumé tué à l'ennemi. Le jugement « Mort pour la France » lui sera rendu le 21 septembre 1921 par le tribunal de MEAUX soit 6 ans après sa mort.

Le régiment avait été créé en 1766, il faisait partie des nombreux régiments de la Monarchie qui servaient sur les bateaux et dans les colonies. Tous ces régiments ont été dotés en 1791 d'un numéro dans l'ordre de bataille de l'infanterie de ligne alors qu'ils peuvent historiquement être considérés comme les « ancêtres » des régiments d'infanterie de marine.


L'insigne du 106ème Regiment d'Infanterie
Ce régiment d’infanterie de ligne a contribué à la 1ere guerre mondiale et est notamment connu sous le nom de "Régiment de Fer". Ce régiment s’est souvent associé à son « frère d'armes », le 132e régiment d’infanterie de Reims. Les principales batailles de ce régiment pendant la 1ere guerre mondiale sont:
La bataille des EPARGES en 1915,
L’AISNE en 1917,
La bataille de MONTDIDIER en 1918,
La bataille du MONT D’ORIGNY en 1918.

Lors de la bataille des EGARGES, les combats se sont déroulés dans des conditions extrêmement difficiles sous la pluie, la neige, dans la boue. La devise de l'armée française était: "IL FAUT TENIR". L'infanterie des deux camps a dû rester pendant de longues semaines sous les coups de l'artillerie. L'armée française tente au cours de plusieurs assauts de conquérir la crête de la colline.Après des pertes très lourdes des deux côtés, les Français arrivent à prendre pied sur la crête sans pouvoir en déloger totalement les Allemands. Cette bataille est l'une des premières à présenter de nombreuses caractéristiques qui se révéleront classiques de la première guerre mondiale : une durée de plusieurs semaines, des séries d'attaques, contre-attaques avec de nombreuses pertes pour des gains territoriaux faibles voire nuls. Elle annonce les batailles de Verdun et de la Somme. Le bilan est 6102 hommes tués sous le feu meurtrier des armes.


Détails de la bataille des Eparges

Elsa FROLOIS 1ère ES3


Pierre PIEN, LAGNY-sur-MARNE

Pierre PIEN était soldat durant la 1ere guerre mondiale.

Il est né le 9 septembre 1875 à Moyon (Manche, Basse-Normandie). Il faisait partie du 19e escadron du train des équipages militaires (19 ETEM). Il a été recensé à Saint-Lô (toujours dans la Manche), son numéro de matricule était le 930.

livre de l'historique du 19ème escadron du Train des Equipages Militaires
Insigne de béret, du Train
Ce soldat mourut le 11 octobre 1918, il avait la «grippe espagnole», grippe de 1918. Cette grippe fut une des plus virulentes, et extrêmement contagieuse. Cette épidémie était une grave infection pulmonaire provoquant des fièvres et de grosses douleurs thoraciques (nommée médicalement « grippe broncho-pneumonie »). Elle fit 30 millions de morts d’après l’institut Pasteur, voire 100 millions selon d’autres sources.

Pierre PIEN est décédé à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), dans l’annexe 2,35/1 de l’hôpital militaire. Son acte de décès a été transcrit le 18 novembre 1819 à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne). Il n’apparaît pas sur le site «sépultures de guerre», il est donc probablement enterré à Noisy-le-Sec.

Bastien BUCHLA 1ES3


BARON Maurice ( Monument aux morts de Thorigny )

 Sur le monument aux morts de Thorigny, on peut lire le nom de BARON MAURICE.
Cet homme naquît le 7 mai 1887 à Paris, et fut recensé à Coulommiers  en 1907, à l'âge de 20 ans.

Après le rappel à l'activité de l'armée de réserve, ce dessinateur en bâtiments, châtain aux yeux noirs, mesurant 1 mètre 67  fut affecté au 29ème régiment de dragons en tant que 2ème classe, sous le matricule 480, une unité de cavalerie qui opérait entre le Nord-Pas-de-Calais et la Belgique, notamment dans la Bataille de Guise .
Dans une couronne ovale, la tour César de Provins surmontant un dragon fabuleux d'argent soutient un écusson vert portant le numéro "29" aurore.
Ce régiment mènera la charge sur le flanc de la bataille sous le corps de cavalerie du général Conneau, appuyé par le 10ème régiment d'artillerie.
 Cette charge assurera une belle victoire à la France, en gênant gravement les plans du haut-commandement allemand. Ce régiment bouscula les lignes d'éclaireurs allemands  aux abords de Liège avant de rejoindre le corps de cavalerie ci-dessus.

 Maurice est blessé lors de la bataille, et mourra le 27 Juillet 1915 à Notre-Dame-De-Lorette (Nord-Pas-De-Calais), à la suite de ses blessures, à l'hôpital local.

 Il est maintenant enterré à la
La basilique, au milieu des nombreuses sépultures de guerre

samedi 6 décembre 2014

Raoul PEURAUD , CHANTELOUP-EN-BRIE

Raoul PEURAUD est né le 15 juin 1894, à Chanteloup-en-Brie. Il a été recensé à Coulommiers en 1914, dans le 106ème Régiment d’infanterie en tant que sergent, son n° de matricule était le 196. Au sein de son Régiment (créé en 1766), le sergent PEURAUD a participé à la bataille des Eparges en 1914 (département: Meuse région: Lorraine) et à la bataille du Chemin des Dames en 1917 (département: Aisne, région: Picardie). Il est mort le 17 avril 1917 au Bois de la Bovette à l’âge de 23 ans, à Soupir (Aisne), après 17h30 probablement sous le coup d’une mitrailleuse ou touché par une grenade (d'après le journal de marche du 160ème régiment).La bataille du chemin des dames durant laquelle il est mort fut un échec français.

Comme son corps n’a jamais été retrouvé, il a été "reconnu" mort pour la France seulement 4 ans plus tard (le 9 juin 1921), selon les archives du ministère de l’intérieur. Il n’a pas de tombe à son nom mais il est inscrit sur le monument aux morts de Chanteloup-en-Brie.



Emblème du 106ème régiment




drapeau du 106ème régiment d'infanterie




 David BERNET 1ere ES3






 

Alfred BOULANGER , Montévrain



Alfred BOULANGER est né le 07 février 1878 en Seine-et-Marne.
Il fut recensé en 1898 au centre de recensement de Coulommiers à l'âge de 21 ans avec le numéro de matricule 83. Il est d'abord nommé caporal en 1900 puis sergent le 22 juillet 1901.
Donc il entre en tant que sergent dans le premier régiment du génie. Le premier Régiment du Génie, créé en 1814, est le plus ancien des régiments du génie militaire de l'armée française. Ce régiment est l'héritier des compagnies franches de sapeurs et de mineurs créés par Louis XVIII. Pendant la première guerre mondiale, Alfred a donc surement participé aux batailles de La Marne en 1914 et de Verdun en 1916.





Insigne régimentaire du 1er Régiment du Génie

 



Carte de la bataille de Verdun
  


Il est décédé le 28 avril 1917 à l’hôpital complémentaire 76 de Montévrain  suite à des maladies contractées en service. Alfred a été déclaré "Mort pour la France" à Montévrain.

Étant mort à l’hôpital son corps n'a pas été perdu, mais j'ignore où se trouve sa tombe puisque la recherche sur le site « Sépultures de guerre » ne m'a donné aucun résultat.



Kamélia SEHRANE première ES3

Henri PUBLIER, Lagny-sur-Marne

Ce poilu de la 1er Guerre Mondiale (1914 -1918) est né le 1er décembre 1880 à Lagny-sur-Marne et mort le 22 août 1914 à Lexy (Meurthe et Moselle) suite à des blessures de guerre.D'après le registre matricule de 1910, numérisé par le service des Archives de Seine-et-Marne, il était châtain, avait les yeux bruns et mesurait 1m72 (ce qui était grand pour l'époque). Henri Publier n'était pas marié.

Il était Sergent dans le 76° Régiment d'Infanterie. Il a été recensé à Coulommiers en 1909, son numéro de matricule était : - au corps : 03089.
                                            - au recrutement : 544.

Il a été incorporé le 4 octobre 1910 et est arrivé au corps le même jour.
Soldat de 2° classe, il est nommé Caporal le 15 mai 1911 puis Sergent le 18 mai 1912.
Il a rejoint la réserve de l'armée active le 1 octobre 1912 (c'est-à-dire qu'il n'avait plus d'obligation militaire : il avait fini son service militaire).
Mais il a été rappelé au front le 1er août 1914.
Il a combattu en Allemagne du 3 au 22 août 1914.
Ce militaire, a été interné à Nuremberg alors qu'il venait de Grafenwöhr, en Bavière, dans le district du Haut-Palatinat.
Photo d'une tour d'eau de Grafenwörh
1917

A la page 85 du deuxième registre des matricules 544, du bureau des renseignements de Coulommiers, consultable sur le site des Archives de Seine-et-Marne, nous apprenons que ce jeune homme était commis-grainetier c'est-à-dire un employé subalterne, ou aide dans une exploitation agricole, ou certains commerces. Henri PUBLIER travaillait chez un vendeur de graines.

A propos de la fiche du deuxième registre des matricules citée précédemment, je me permets de relever une incohérence. Henri PUBLIER est mort le 22 août 1914 mais sur sa fiche, on peut voir qu'il a été fait prisonnier le 22 septembre 1914.

Le jugement de sa mort a été rendu en janvier 1920. Ce soldat n’a pas de sépulture autre que le monument aux morts car son corps n’a jamais été retrouvé.


Plaque du 76° Régiment d'Infanterie



Ce corps d’armée est l’un des régiments constituant l’armée de terre.
Le 76° régiment d’infanterie a été créé le 12 septembre 1796 suite à une réorganisation. À cette date, le régiment se nommait : la 76° demi-brigade. Elle a été créée par un amalgame de plusieurs bataillons et demi-brigades.
Le 24 septembre 1804 (1er vendémiaire de l’an XII - calendrier post-révolution française de 1789), la 76° demi-brigade devient le 76° régiment d’infanterie de 1° ligne.

Le 76° régiment d’infanterie a connu plusieurs batailles  telles que :
- en 1914 → la bataille de la Marne.
- en 1916 → la bataille de la Somme.



Drapeau du 76° Régiment d'infanterie
écriture en lettre d'or














Mlle Mathilde MULLER, élève de 1er Économique et sociale
au lycée Van Dongen.

vendredi 5 décembre 2014

Félix Pierre SOLVET, Lagny-sur-Marne

Félix Pierre SOLVET, est né le 29 décembre 1892 à Lagny-sur-Marne (77-Seine-et-Marne), et est mort le 6 juillet 1915 à l' hospice deSaint Dizier (52-Haute-Marne) suite à une maladie contractée en service. Fils d'Alexandre Baptiste et de Léopoldine Rosalie HENET qui ont perdu deux fils lors de cette guerre. (Voir le billet consacré à André Solvet sur ce blog). Il fut recensé à Coulommiers dans son département de naissance. Félix Pierre était un soldat de seconde classe. Il faisait partie du 76e Régiment d'infanterie qui est un régiment de l’armée de terre française. Les casernements de ce régiment étaient situés à Paris, Coulommiers et Sevran.



Le 76e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d'avoir une double origine, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 76e, et le 1er d’infanterie légère.



La caserne Beaurepaire de Coulommiers.

Morgane WUNDERLE première ES3

Armand ROUILLARD, Lagny-sur-Marne

Armand ROUILLARD est né le 28 Juillet 1879 à Le Mans ( Sarthe ) et mort suite à ses blessures le 26 février 1916 à Baleicourt dans la Meuse à l’âge de 37ans. Il a été recensé à Coulommiers en Seine-et-Marne, son numéro de matricule était le 208, Il faisait partie du 76ème régiment d’infanterie au grade de Caporal, régiment créé en 1854 et dissout en 1988. Son corps n'a pas été retrouvé mais son nom figure sur le monument aux morts de Lagny-sur-Marne en Seine-et-Marne.

Insigne du 76ème régiment d'infanterie

Il est blessé lors de la guerre de Verdun, qui maintenant est un lieu de mémoire très important,c'est la plus longue et l'une des batailles les plus dévastatrices de la Première Guerre mondiale avec environ 700 000 morts en comptabilisant les morts cotés Francais et Allemand.
Falkenhay, chef de l'état-major général d'Allemagne décida de " saigner à blanc " l'armée française.
Verdun apparaît comme le lieu d’une des batailles les plus inhumaines auxquelles l’homme s'est livré : l'artillerie y cause 80 % des pertes, le rôle des hommes y consiste surtout à survivre, et mourir dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul, Armand Rouillard est mort suite à ses blessures à Baleicourt en 1916

VILDIEU Antoine Première ES 3