mercredi 10 décembre 2014

Eugène MARIN, Dampmart

Eugène MARIN est né le 27 décembre 1894 à Favières en Seine-et-Marne (77). Avant d'être recensé, il vivait à Dampmart où il travaillait en tant que manouvrier.D'après le registre-matricule numérisé par les Archives du 77, il était châtain aux yeux marrons clairs et mesurait 1 mètre 72, ce qui était largement supérieur à la moyenne à l'époque. Il est recensé en 1914, à Coulommiers, à l’âge de 20 ans dès le début de la 1 ère Guerre Mondiale. Il est intégré dans le 106ème Régiment d'Infanterie avec le grade de soldat de 2ème classe. Le 20 février 1915, il est porté disparu aux Eparges, présumé tué à l'ennemi. Le jugement « Mort pour la France » lui sera rendu le 21 septembre 1921 par le tribunal de MEAUX soit 6 ans après sa mort.

Le régiment avait été créé en 1766, il faisait partie des nombreux régiments de la Monarchie qui servaient sur les bateaux et dans les colonies. Tous ces régiments ont été dotés en 1791 d'un numéro dans l'ordre de bataille de l'infanterie de ligne alors qu'ils peuvent historiquement être considérés comme les « ancêtres » des régiments d'infanterie de marine.


L'insigne du 106ème Regiment d'Infanterie
Ce régiment d’infanterie de ligne a contribué à la 1ere guerre mondiale et est notamment connu sous le nom de "Régiment de Fer". Ce régiment s’est souvent associé à son « frère d'armes », le 132e régiment d’infanterie de Reims. Les principales batailles de ce régiment pendant la 1ere guerre mondiale sont:
La bataille des EPARGES en 1915,
L’AISNE en 1917,
La bataille de MONTDIDIER en 1918,
La bataille du MONT D’ORIGNY en 1918.

Lors de la bataille des EGARGES, les combats se sont déroulés dans des conditions extrêmement difficiles sous la pluie, la neige, dans la boue. La devise de l'armée française était: "IL FAUT TENIR". L'infanterie des deux camps a dû rester pendant de longues semaines sous les coups de l'artillerie. L'armée française tente au cours de plusieurs assauts de conquérir la crête de la colline.Après des pertes très lourdes des deux côtés, les Français arrivent à prendre pied sur la crête sans pouvoir en déloger totalement les Allemands. Cette bataille est l'une des premières à présenter de nombreuses caractéristiques qui se révéleront classiques de la première guerre mondiale : une durée de plusieurs semaines, des séries d'attaques, contre-attaques avec de nombreuses pertes pour des gains territoriaux faibles voire nuls. Elle annonce les batailles de Verdun et de la Somme. Le bilan est 6102 hommes tués sous le feu meurtrier des armes.


Détails de la bataille des Eparges

Elsa FROLOIS 1ère ES3


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