vendredi 28 novembre 2014

Albert LEONORIS,

Insigne du 39eme régiment d'infanterie
Albert Louis LEONORIS est né le le 14 avril 1882 à Paris et mort à l'ennemi le 11 mars 1915 à Vauquois. Il est mort en mars 1915. D'’après l’historique de son régiment il serait mort à la bataille de Souchez. Il était caporal dans le 39e régiment d'infanterie, il a été recruté au 3e bureau du département de la Seine. ( Paris) Il n'a pas de sépulture de guerre son corps n'a donc pas été retrouvé. Le 39eme régiment d'infanterie était composé de 3 bataillons. Ce régiment a participé à plusieurs batailles comme la bataille de la Marne en 1914, la bataille de Verdun en 1916 ou encore la bataille de Saint-Quentin en 1918.


 Laurine CLEMENT première ES3



PETIT Gaston, Lagny sur Marne

Gaston Alexandre PETIT est né le 9 Avril 1896 à Beautheil en Seine-et-Marne. Peu avant son vingtième anniversaire, il a été recensé en 1916 à Coulommiers en tant que soldat de seconde classe et fut recruté au 110e régiment d'infanterie.
Insigne du 110e régiment
Le 110e régiment d'infanterie a été créé en 1962 sous le nom de Régiment de Barrois. Il appartient à l'armée de terre francaise.
      Durant la première guerre mondiale, ce régiment est sous les ordres du général Ducrot.
En 1916, le 110e régiment d'infanterie a combattu à la Bataille de Verdun puis à la Bataille de la Somme en 1917, ce qui nous laisse donc penser que Gaston PETIT est allé se battre à ces deux batailles.

Déroulement de la Bataille
de Verdun
    Gaston PETIT est décédé un tout petit peu plus d'un an après avoir été recruté au 110e régiment d'infanterie, le 18 Avril 1917, juste après que le Congrès américain ait voté l'entrée en guerre des États-Unis au côté des Alliés.


Son corps n’ayant pas été retrouvé, ce soldat n’a pas de sépulture hormis le monument aux morts du cimetière de Lagny-sur-Marne.


FLORENT BROUET 1ERE ES3

mardi 25 novembre 2014

Arsène PARNOT,Thorigny-Sur-Marne





Insigne régimentaire du 106e régiment d’infanterie
Arsène PARNOT est né le 30 Octobre 1893 à Lagny.

Il a le grade de soldat de 2e classe. Il fut recensé à Coulommiers à 20 ans, c'est-à-dire en l'an 1913. Il intègre alors le 106e Régiment d’infanterie, ce régiment fait partie des nombreux régiments qui servaient sur les bateaux et dans les colonies au temps de la monarchie. D'après le site Archives de Seine-et-Marne, Arsène Parnot etait blond, il avait les yeux gris et mesurait 1m62.

Il a participé a la bataille de la Marne en 1914. Pendant une contre-offensive, le  Capitaine a envoyé ses hommes au front. C’est lors de cette bataille qu’Arsène Parnot fut blessé. Il est décédé le 7 septembre 1914 à l’hôpital de Bar-le-Duc, à cause de blessures de guerre. Arsène Parnot n’a donc pas combattu longtemps.
Il a été déclaré "mort pour la France" le 27 juin 1917 par le tribunal de Meaux.
Il n'a pas de sépulture de guerre, cela veut dire que son corps n'a pas été retrouvé.
Il est inscrit sur le monument de Lagny.

Drapeau de 106eme régiment d'infanterie
 Imrahne ADECHINA,1ES3

dimanche 23 novembre 2014

Emile DREUX, Lagny-sur-Marne


DREUX Emile Célestin est né le 15 Septembre 1898 à Lagny-sur-Marne. En 1918, il fut recensé à Coulommiers en tant que soldat de 2ème classe. Il intégra le 169ème Régiment d’Infanterie le 15 juin 1918 après avoir combattu dans le 46ème Régiment d'Infanterie à compter du 18 avril 1917. Il succomba à ses blessures de guerre le 22 Août 1918, à l’Ambulance 242 à Villers-Cotterets dans l’Aisne (02), après avoir été atteint par l'ennemi le 20 juin 1918 en tant que soldat d'élite. Il a d'ailleurs été recompensé pour son courage et son calme en recevant le titre de "Croix de guerre, étoile d'argent". Il a été déclaré « mort pour la France » le 14 Décembre 1918 sur le registre de la commune de Lagny-sur-Marne, soit un mois après la signature de l’Armistice du 11 Novembre.

Le 169ème Régiment d’Infanterie est un régiment de l'armée de terre française, il a été créé en 1913, et fut surnommé la « Division des loups » par les Allemands. Ce régiment a participé à la bataille de Verdun en juillet 1916, ou encore celle du Chemin des Dames en avril-mai 1917. Emile DREUX lui, a participé à la bataille de Soissons en Août 1918.

Emile DREUX n’a pas de sépulture autre que le monument aux morts du cimetière de Lagny-sur-Marne, son corps n’ayant pas été retrouvé.
Insigne du 169ème Régiment d'Infanterie

Emile Célestin  DREUX n’a malheureusement pas résisté longtemps face à la menace ennemie, mais il a l’honneur d’être déclaré « mort pour la France » et d’avoir défendu les couleurs de son pays.



Adrien GABRIEL, 1ES3

Louis Alexandre LEROY LAGNY-SUR-MARNE




 
Louis Alexandre LEROY est né le 15 mars 1879 à Campons dans le département de la Seine-et-Marne.
Âgé de 35 ans lorsque la première guerre mondiale débute,  recensé à Coulommiers en 1899 avec le matricule 948, Leroy appartenait au 342e  régiment d’infanterie. 

Il fut tué à l’ennemi le 23 août 1916, soit deux ans après le début de la guerre . Le jugement "mort pour la France" fut rendu le 9 janvier 1920. Louis Alexandre Leroy fut inhumé à Fleury dans la Meuse, à la Nécropole nationale de Douaumont; le numéro de sa tombe est le 10015, son nom figure sur le monument aux morts de Lagny-Sur-Marne.

Le 342e régiment d’infanterie est un régiment d’infanterie constitué en 1914.Il est issu du 142e régiment d’infanterie.
Le 342e régiment d’infanterie participe à de nombreux combats tels que: 


La Woëvre en 1914.



La bataille de Champagne en 1915.

La Bataille de Verdun en 1916.



Le 342 régiment se dissout le 7 mai 1917.






La nécropole de Douaumont



Maya  MIMOUNI 1ES3.
 

vendredi 21 novembre 2014

Auguste MICHEL, Lagny-sur-Marne

MICHEL Auguste Léon est né le 30 Décembre 1885 à Lagny-sur-Marne. Recensé à Coulommiers en 1905, il partit à la guerre 9 ans plus tard dans le 42 eme bataillon des chasseurs à pieds, bataillon constitué le 2 Août 1914.


Insigne du 42° bataillon de chasseurs à pied
Auguste MICHEL était soldat de 2nde Classe. Il est mort le 13 Septembre 1916 à Cléry (Somme ). Son décès a été officialisé par le jugement rendu par le tribunal de la Seine le 15 Juillet 1921.

Son corps n'a pas été retrouvé, il n'a pas de sépulture autre que le monument aux morts qui est une tombe symbolique.

Le bataillon a été dissout le 24 mars 1919 et reconstitué en 1939 puis dissout à nouveau en 1942.Ils ont un refrain : LE QUARANT DEUX MON VIEUX , N ENCAISS' PAS LES FOIREUX !

 Arianna ALLAIN 1ES3



Henri SANIAL, Lagny-sur-Marne

Henri SANIAL est né le 14 mai 1891 à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne) et est mort le 30 mars 1915 à Vauquois (Meuse) à l'âge de 24 ans, tué à l'ennemi.Son grade était seconde classe et son matricule était le 438.A la page 710 du premier registre des  matricules de 1911 du bureau de recensement de Coulommiers,consultable sur le site des Archives de Seine-et-Marne, nous apprenons que ce jeune homme était peintre en bâtiment , avait les cheveux châtains et les yeux marrons. Il a été recensé à Coulommiers (Seine-et-Marne)en 1911.Il faisait partie du 76 ème Régiment d'infanterie qui a été fondé en 1854 et dissous en aôut 1988.

Insigne du 76eme régiment d'infanterie

Il est enterré dans la nécropole nationale "VAUQUOIS". Ce sont des ossuaires et sa tombe est la numéro 1. La bataille s'est déroulée sur la butte de Vauquois à 25 km à l'Ouest de Verdun: cette butte, tenue par les troupes allemandes à partir de fin septembre 1914, est attaquée sans succès par les troupes françaises en octobre 1914. En février 1915, les troupes françaises atteignent le sommet de la butte avec de fortes pertes, mais ne peuvent en faire partir les Allemands. À partir d'avril 1915, les combats se poursuivent par une «guerre de mines» jusqu'en avril 1918.

Thomas FAGARD, première ES3

BOURETTE Georges Henri, Thorigny-sur-Marne

Georges Henri BOURETTE est né le 26 octobre 1880 à Montévrain en Seine-et-Marne. Il a été recensé à 20 ans, à Auxerre. Il est entré au grade de sergent dans le 4ème Régiment d’Infanterie. Il est mort le 22 septembre 1914 à Cheppy, des suites de ses blessures. Il a été déclaré « Mort pour la France » le 18 avril 1917 par le tribunal de Meaux et le jugement a été transcrit le 5 juin 1917 à Thorigny-sur-Marne (77).

Le 4ème régiment d'infanterie est un régiment de l'armée de Terre, et il a été créé en 1776. De 1914 à 1918, le 4ème Régiment d’Infanterie a participé à la bataille de la Marne, à la bataille de Verdun ainsi qu’à d’autres batailles. Le sergent BOURETTE a combattu moins d’un an et a participé à la bataille de la Marne, qui a duré du 5 au 13 septembre 1914. Il est mort au début de la guerre, à 34 ans.
Insigne du 4ème Régiment d'infanterie


 Son nom ne figure pas dans « Sépultures de Guerre », donc son corps n’a jamais été retrouvé. Seul le monument aux morts de Thorigny-sur-Marne lui rend hommage.






Maxime LE CAVIL Première ES3

André SOLVET , Lagny-sur-Marne

André SOLVET est né le 22 octobre 1891 à Lagny-sur-Marne. Il fut recensé à Coulommiers le 24 août 1914. Il furent intégrés lui et son frère, Félix Pierre SOLVET, dans le 76e Régiment d’Infanterie de ligne avec le grade de deuxième classe. Le 76e régiment d’infanterie a la particularité, comme tous les régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 9O°, d'avoir une double origine, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 76e, et le 1er d’infanterie légère.

D'après le registre matricule des archives de la Seine et Marne, il avait les cheveux chatain moyen et les yeux bleu clair. Il faisait un mètre soixante-douze.

 Ce soldat décède le 24 août 1914, livré à l’ennemi à Noërs en Meurthe-et-Moselle. Il a par la suite été déclaré « Mort pour la France » sur le registre de Lagny le 21 janvier 1921. Malheureusement, son nom ne figure pas dans "sépultures de guerre" son corps n'a donc jamais été retrouvé. Seul le monument de Lagny lui rend hommage.




En arrière en repli, le 2ème Bataillon du 76ème et le bataillon du 46ème (croquis).

Fiona IANNACCONE 1ES3

jeudi 20 novembre 2014

Arthur DRIEUX - Thorigny sur Marne


Insigne du 2ème bataillon
                               
 Un combattant de la grande guerre :                               Arthur DRIEUX est né le 26 février 1882 à Thorigny-sur-Marne en Seine-et-Marne. Il est deuxième classe. Ce soldat a été recensé à Coulommiers en 1902.


 Il fait partie du 2ème bataillon de chasseurs à pied lors de la première guerre mondiale, ce régiment avait été créé en 1840 à Saint-Omer. Ce bataillon avait participé à la guerre Franco-Prussienne en 1870. Lors de cette guerre il avait perdu 13 officiers et 230 hommes.

Durant la 1ère guerre mondiale, ce bataillon a combattu du 24 au 26 août 1914 soit pendant trois jours durant la Bataille de la Trouée des Charmes, où figurait Arthur Drieux. Ce combattant est mort le 7 octobre 1914 au combat D'Arvillers et son décès a été officialisé par jugement du tribunal de Meaux. Malheureusement son corps n’a pas été retrouvé il n'apparait pas dans le fichier des sépultures. Il apparait simplement sur le monument aux morts de Thorigny-sur-Marne.




                                       Geoffrey CAMBIEN 1ère ES3

GASTIEN Camille Arthur, CHESSY




Présentation du 167ème régiment.
 

Monsieur GASTIEN Camille Arthur est né le 5 octobre 1897 à Monthyon dans le département de la Seine-et-Marne en France.
A 20ans, il est recensé à la base de Coulommiers en 1918.
Il est ensuite recruté dans le 167 éme régiment d’infanterie de ligne avec le grade de 2éme classe.
Ce 167éme régiment d’infanterie a vu le jour en 1913 à Toul dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Lorraine.
Il met ensuite sur pied son régiment de réserve : le 367éme régiment d’infanterie.
Dissous en 1923 ses traditions sont reprises par le 168éme régiment d’infanterie.
Il disparait définitivement en 1940.
Le régiment de Camille Arthur a énormément participé à cette première guerre mondiale.
En effet il était présent : aux combats de Bois le Prêtre- « Priesterwald » pour les Allemands- en 1915.
A Verdun en 1916 et 1917, et enfin à la bataille de l’Aisne en 1918.
Insigne réglementaire du 167eme régiment.
Notre soldat est déclaré « mort pour la France » le 16 avril 1918 à l’hôpital de moyen en Meurthe-et-Moselle, suite à ses blessures de combat à l’âge de 21ans.
Il est donc mort très jeune et a connu un aperçu de la guerre très limité bien qu’il ait su mieux que nous comment se passait la vie au front...
Il a été enterré à la Nécropole nationale de Gerbeviller, créée en 1920.
Elle compte 2164 sépultures de soldats français tombés sur les champs de bataille entre 1914 et 1918. Son jugement a donc été transcrit le 21 juin 1918 à Chessy en Seine-et-Marne.
Nous pouvons donc nous recueillir sur le monument aux morts de Chessy en son honneur.
 
Solène DAIX Première ES3

André BAUDRY, Lagny-Sur-Marne



André BAUDRY est né le 26 juin 1898 à Lagny-Sur-Marne, en Seine et Marne.
Son nom complet était André Louis Auguste BAUDRY, il avait donc trois prénoms. Il a été recensé à l'âge de 20 ans à Coulommiers en 1918 à la fin de la guerre. 

Il appartenait au 146ème Régiment d'Infanterie avec le grade de seconde classe et son matricule était le 15A la page 28 du premier registre des matricules de 1918 du bureau de recensement de Coulommiers, consultable sur le site des Archives de Seine-et-Marne, nous apprenons qu'André était peintre en bâtiment, il avait les cheveux châtain clairs et les yeux bleus, il mesurait 1m70.
 Son régiment d'infanterie a été constitué en 1793 pendant la Révolution française et s'est arrêté en 1999. Le 146ème régiment a donc existé pendant plus de 2 siècles.

Image illustrative de l'article 146e régiment d'infanterieLe 146ème régiment d'infanterie a participé à beaucoup de batailles, telles que :

  • La Révolution Française en 1793
  • Goldberg en 1813
Ce régiment a beaucoup combattu pendant la première guerre mondiale :

  • Bataille dans L'Yser en 1914
  • Verdun en 1916
  • Bataille de la Somme en 1916
  • Bataille des Flandres de 1917 à 1918
  • Bataille de L'Aisne en 1918.
Il a aussi participé à la seconde guerre mondiale et à la guerre d'Algérie :

  • Bataille des Ardennes en 1940
  • Bataille dans les Vosges en 1940
  • Guerre d'Algérie en 1956
André BAUDRY fut tué le 28 mai 1918 à Chassemy dans L'Aisne. Je peux donc constater que André BAUDRY étant pris pour combattre en 1918 à ses 20 ans, est mort lors de sa première bataille, il a donc été tué rapidement. Il a été tué à l'ennemi et son jugement « Mort pour la France » sera rendu le 6 octobre 1921 par le tribunal de Meaux puis transcrit le 11 novembre 1921 à Lagny-Sur-Marne. Enfin, je n'ai trouvé aucun document permettant de voir ou il est enterré. Son corps n'a pas été retrouvé ou identifié car il n'est pas répertorié sur le site « Sépultures de guerre ». Le monument aux morts de Lagny-sur-Marne est la seule trace de ce soldat.

Lisa CAILLY 1èreES3

Mohamed DEGUI, cimetière de Montévrain



Mohamed DEGUI est né le 21 septembre 1897 à Ouled Ghalia, dans le département d’Alger. Il est âgé de 17 ans lorsque la 1ère Guerre Mondiale commence.
L’Algérie étant alors colonisée par la France, neuf régiments de tirailleurs algériens, appelés RTA, sont envoyés au combat. Par la suite, d’autres régiments sont créés pour prendre part à la guerre. En tout, 175 000 soldats algériens sont enrôlés pendant la guerre. L'article du site Djazair 50 apporte plus d'informations sur l'implication de l'Algérie dans la Grande Guerre.

http://auto.img.v4.skyrock.net/6377/14516377/pics/510545883_small.jpg
Un groupe de soldats algériens dans l'Oise
En 1917, Mohamed Degui est recensé à l’âge de 20 ans à Alger. Il intègre le 10ème régiment de tirailleurs en tant que soldat de 2ème classe. Le journal des marches et des opérations de son régiment n’est pas disponible mais on peut deviner le parcours de notre soldat.
Mohamed Degui a sûrement participé à la 2ème bataille de la Marne, qui s’est déroulée du 15 au 20 juillet 1918. C’était une offensive allemande dont la France ressort victorieuse.
Durant cette bataille, notre soldat est sans doute gravement blessé. Il est transporté à l’hôpital militaire provisoire de Montévrain où il ne survit pas à ses blessures. Il meurt le 26 juillet 1918, soit moins d’un an après son recensement. Mohamed Degui est donc enterré au cimetière de Montévrain, à des milliers de kilomètres de chez lui. Ses proches n’ont peut-être jamais vu sa tombe.
Le 10 décembre 1919, il est déclaré « mort pour la France » sur le registre de la ville d’Orléansville, département d’Alger.
 
Insaf DJAZOULI, 1ère ES3