samedi 16 novembre 2013

Ahmed BEN MOHAMMED, inhumé au cimetière de Montévrain

Ahmed BEN MOHAMMED est présumé né en 1897 à Alger, la capitale de l'Algérie.
L'Algérie est à l'époque colonisée par la France depuis 1848.

Il avait environ 17 ans lorsque la Première guerre mondiale éclata.
Il était soldat durant ce conflit dans le 2ème régiment de tirailleurs algériens.
Nous n'avons pas d'information sur sa date et le lieu de recrutement,nous savons juste qu'il a bien été recruté par la France, durant la première guerre mondiale.

Les tirailleurs algériens, appelés aussi Turcos, étaient des unités d’infanterie appartenant à l'Armée d'Afrique, réunissant les pays d'Afrique du Nord colonisés par la France, qui dépendait de l’armée de terre française.
Au cours de la Première Guerre mondiale, l’Armée d’Afrique envoie près de 300 000 soldats combattre en Europe dont 190 000 Maghrébins.

Au prétexte de  leurs qualités guerrières, les troupes de l'Armée d'Afrique ont été choisies pour participer aux combats les plus durs sur le front de France chaque fois que la situation l'exige.
Son régiment a participé à plusieurs batailles dont les plus importantes sont la bataille de la Marne vers Charleroi en 1914, la seconde bataille de Champagne en 1915,la célèbre bataille de Verdun en 1916 et 1917 et diverses batailles de villes françaises en août 1918 ( Moreuil, Chauny, Noyon, Ternier)

Ahmed Ben Mohammed est mort  le 4 août 1918 vers l'âge de 21 ans. Suite à de graves blessures, il a été transféré à l'hôpital militaire de Montévrain puis est enterré dans le cimetière de la ville devant une stèle musulmane.

Son acte de jugement "mort pour la France" a été transmis le 15 mai 1920 en Algérie,plus précisément à la ville de Sidi aissa.
La première guerre mondiale s'achève le 11 novembre 1918.
155 221 Algériens et Tunisiens ont combattu au front parmi les 14 régiments de tirailleurs algériens et le nombre de tués s'élève à 35 900 soit un taux de perte de 23 %.

Le drapeau du 2e régiment de tirailleurs algériens est l'un des quatre drapeaux de régiments de l'armée française décorés de la Médaille militaire car ce régiment d'assaut s'est distingué par les traditions de l'arme blanche et de la baïonnette française.
Le baron des Lyons de Feuchin écrit en 1924 dans son Rapport sur le Bilan des Pertes en Morts et en Blessés des Nations Belligérantes à propos des tirailleurs algériens : "Le rôle joué pendant la grande guerre par les indigènes algériens a été grand, leur sang s'est mêlé au sang français sur tous les champs de bataille, leur acquérant des droits légitimes par des sacrifices communs."

Walid ERRAMI, première S1















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